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Auguste Barbier

Henri-Auguste Barbier a connu son heure de gloire au lendemain des Trois Glorieuses avec des poèmes violents tels « la Curée », hymne à la liberté revisitée, « le lion » symbolisant le peuple, et « l’Idole », où celui-ci se transforme en une fille de taverne autant qu’en « pâle voyou ». Barbier est un poète qui dresse des tableaux vivants surprenants et forts toutefois il va souffrir de son premier succès. En effet, ses contemporains vont juger ses écrits décalés par rapport à ceux qui marquent sa réussite. Barbey d’Aurevilly dira même « Barbier n’est pas seulement un vieux. Ce n’est pas seulement un mourant. C’est un mort ! »Cela dit, il faut avouer que Barbier a une conception de l’écrivain différente de ses pairs : pour lui c’est un art sérieux qui doit suivre un « but sérieux ». On est loin de l’exotisme romantique et symboliste… Sainte-Beuve l’inscrira toutefois parmi les plus grands poètes du siècle, possédant une « âme douce, tendre, naïve, une âme cherchante. »

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L'idole

Auguste Barbier

Ô Corse à cheveux plats ! que ta France était belle
Au grand soleil de messidor !
C'était une cavale indomptable et rebelle,
Sans frein d'acier ni rênes d'or ;
Une jument sauvage à ...  [+]

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Le rire

Auguste Barbier

Nous avons tout perdu, tout, jusqu'à ce gros rire
Gonflé de gaîté franche et de bonne satire,
Ce rire d'autrefois, ce rire des aïeux
Qui jaillissait du cœur comme un flot de vin vieux
Le rire sans ...  [+]

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